Jeny Bonsenge : La preuve qu’aucune femme n’est épargnée par les violences…
Deux danseuses belges ont émerveillé le monde entier courant 2019 à travers une vidéo qui fera le tour des réseaux sociaux!!

Il s’agit d’une prof et de son élève. Anae, alors âgée de 9 ans et sa maitresse de danse Jeny Bonsenge. Elles vont passer dans le célèbre talk-show américain, The Ellen Show.
Loin de toute cette gloire, c’est avec un grand choc que l’univers a découvert que l’influenceuse Jeny est victime de violences conjugales. Jeny Bonsenge a décidé le 3 octobre 2021 de briser le silence. Elle a expliqué en détail ce qu’elle subissait sur sa page Instagram.
« Je n’ai plus peur de parler ! Subir différentes formes de violences tout le long d’une relation et rester sous silence. Pardonner, accepter, supporter, et retomber amoureuse, penser que tout ira mieux… Avoir peur de parler, avoir peur de la réaction des gens. Avoir peur des menaces. Avoir peur de sortir. Avoir peur de nuire à quelqu’un et à sa carrière. Avoir peur de mourir si l’on parle… C’était le coup de trop. Et c’est celui qui m’a permis de me réveiller et sortir de cette emprise…Plus jamais ça ! … Au premier signe de violence…J’aurais dû partir plus tôt […] Si je reste, je meurs ».

Elle a reçu le soutien de milliers de personnes, de par le monde. Son histoire est touchante. Jennifer Mboyo Bonsenge, plus connue sous son nom de scène Jeny BSG, est une chorégraphe, professeur de danse et influenceuse belge d’origine congolaise.

Le compagnon de la danseuse, l’artiste Docteur idéologie, a lui, nié les faits de violence. Comme l’indiquent nos confrères de terrafemina
« Son ex-fiancé se défend
Si l’artiste ne précise pas le nom de son agresseur présumé, les fans de Jeny Bonsenge pointe la responsabilité du comédien belge connu sous le nom de « Docteur idéologie ». Celui-ci a réagi aux accusations sur Instagram se défendant de toute violence envers son ex-fiancée.

Je suis moi-même contre les violences envers les femmes. En aucun cas, j’ai levé ma main sur elle.
En story, il ajoute : J’ai les preuves que tout ça c’est de la mauvaise foi. Je ne l’ai jamais tabassée. Le gonflement de son œil n’est en aucun cas une pêche venant de ma part. Un stabilisateur de caméra est tombé sur son œil pendant une dispute et apparemment la haine l’emporte. Je continuerai à me défendre jusqu’au bout.
De son côté, Jeny Bonsenge a annoncé avoir porté plainte et être entrée en thérapie.

Interrogé par TV5Monde, la coordinatrice nationale de l’association féministe belge VieFeminine Céline Caudron, souligne : Il n’est jamais évident de dénoncer des violences conjugales qu’on vit, et encore moins de le faire en public, notamment parce qu’on s’expose ainsi à de nouvelles violences venant de celles et ceux qui ne nous croient pas. Les violences faites aux femmes restent largement banalisées et invisibilisées, comme si elles étaient exceptionnelles, alors qu’elles gangrènent toute la société et que toutes les femmes sont concernées. »

Parler c’est se libérer, partir c’est faire un pas et porter plainte c’est agir ! Stop aux violences conjugales…!

La Rédaction