LE CINEMA A DE BEAUX JOURS DEVANT LUI EN AFRIQUE

Le 7ème art occupe une place importante dans la vie des africains. S’ils n’étaient pas jusqu’ici des acteurs majeurs de ce qu’ils regardent, plusieurs d’entre eux se battent désormais pour que le produit consommé soit local. Il y a quelques années, les séries importées faisaient rêver plus d’un. De nos jours, le continent africain peut se vanter de quelques réalisations faites en Afrique et par des africains.
L’Afrique du Sud et le Nigéria à travers Nollywood ont longtemps monopolisé le secteur du cinéma. Mais les pays francophones ont vite emboité le pas. Quelques pays comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Mali agissent sur le terrain. Des œuvres cinématographiques sont célébrées et récompensées ici et ailleurs à travers des festivals et compétitions. Au Sénégal, les producteurs et acteurs s’adaptent tellement à la réalité du terrain qu’ils produisent depuis 4 ans des séries qui n’ont rien à envier aux novélas. Derrière cette prouesse, le chemin reste périlleux pour l’indépendance du cinéma africain.
Dans le grand dossier de la rédaction de ce mois d’octobre 2022, nous vous enverrons dans plusieurs pays d’Afrique afin de vérifier comment l’industrie du 7ème art évolue. Nous donnerons également la parole à une actrice de renom qui nous vient tout droit du pays de la teranga. L’histoire de Adja Keisha Khadija Deme va fortement vous impacter. Mais avant, je vous propose la deuxième rubrique de ce magazine panafricain en ligne, étincelante du continent.
Découvrez Anta Kebe, une dame qui se bat chaque jour depuis Dakar via son ONG (organisation non gouvernementale) pour soutenir les enfants ouest-africains atteints du cancer. La foi, le courage et la passion maintiennent plus que tout dans cette vie. Excellent mois d’octobre au nom de l’équipe.
Mouna.