Le PALUDISME, une maladie qui fait encore ravage 

Le Lundi 25 avril 2022, le monde célébrait la Journée mondiale du paludisme. « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies » était le thème révélé et retenu par l’Organisation Mondiale de la Santé pour cette Journée. Le paludisme est une maladie humaine potentiellement mortelle causée par des parasites que transmettent les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. La gravité du paludisme varie en fonction de l’espèce de plasmodium. Il s’agit d’une maladie évitable et dont on peut guérir. Les symptômes sont des frissons, de la fièvre et une transpiration, et apparaissent généralement dans les semaines qui suivent la piqûre.

Les principales complications du paludisme

Selon le site Pharma GDD, les décès dus au paludisme sont, dans la majorité des cas, la conséquence de complications. Dans le cas du neuropaludisme, on observe une atteinte cérébrale caractérisée par un délire, une perte de connaissance, un coma, voire le décès de la personne infectée.

Parmi les autres complications possibles, nous pouvons citer :

  • les problèmes respiratoires et l’œdème pulmonaire ;
  • l’insuffisance rénale et hépatique ;
  • la rupture de la rate ;
  • l’anémie sévère ;
  • la chute du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie).

Les individus les plus à risque de complications sont les femmes enceintes (fausse couche, retard de croissance in utero), les jeunes enfants, les personnes âgées, les malades chroniques et les patients immunodéprimés (greffe, VIH).

Pour éviter le Paludisme, l’on peut :

-dormir sous une moustiquaire imprégnée

-utiliser des insecticides

-utiliser des lotions et pommades contre les moustiques etc.

Trouver un vaccin contre le paludisme constitue un véritable défi pour les équipes de chercheurs. En effet, le parasite passe par plusieurs stades et chaque stade s’achève par la libération d’un parasite d’une forme différente, donc porteur d’antigènes différents et induisant des réponses immunitaires différentes. En avril 2019, un essai pilote a été lancé dans plusieurs pays d’Afrique par l’organisation internationale Gavi (Alliance du vaccin). L’objectif est de vacciner 120 000 enfants en un an au Malawi puis au Kenya et au Ghana, afin d’analyser l’efficacité du premier vaccin expérimental le plus avancé, baptisé Mosquirix ou RTS,S.

Bien qu’il soit évitable et traitable, le paludisme continue d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et les moyens de subsistance des populations à travers le monde. En 2020, on a dénombré, d’après les estimations, 241 millions nouveaux cas de paludisme et 627 000 décès liés au paludisme dans 85 pays. Plus des deux tiers des décès ont été enregistrés chez des enfants de moins de 5 ans vivant dans la Région africaine de l’OMS.

Rachelle SEKONGO

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